Chinderzytig – le journal pour les enfants
Des centaines d’heures de travail pour réaliser un magazine gratuit pour les enfants
Des centaines d’heures de travail pour réaliser un magazine gratuit pour les enfants
Martina Friedli – Illustratrice et star du Chinderzytig
Le magazine est tiré à 15 000 exemplaires, soit autant d’enfants qui le lisent, ou du moins le feuillètent. Martina Friedli fait partie de l’équipe du Chinderzytig depuis 2017. Graphiste, elle s’occupe aussi de la mise en page. Elle se charge de la partie la plus importante de notre mission: c’est elle, en effet, qui illustre les sujets que nous abordons, les rend accessibles et, surtout, compréhensibles pour les enfants. Ses dessins se passent d’explications et sont tout à fait adorables.
Tu collabores au Chinderzytig depuis 2017 et tu es seule responsable de sa mise en œuvre graphique depuis 2021. À quoi ressemble ton processus créatif pour le magazine?
Martina: je commence bien sûr toujours par lire le briefing, afin de prendre connaissance des souhaits du donneur d’ordre. Je m’accorde ensuite du temps pour m’imprégner du sujet choisi, et cette réflexion n’a pas lieu au bureau, mais plutôt quand je suis en route ou que je fais quelque chose d’autre. Ensuite, j’ai en général déjà une idée bien concrète en tête. À ce moment-là, je m’installe à mon bureau ou ailleurs et je commence à faire des croquis au crayon dans mon carnet. Je fais des petits croquis rapides, de la taille d’un pouce. Je me concentre surtout sur la page de couverture, la plus importante. Lorsqu’elle est attrayante, le magazine sera lu.
C’est la partie la plus difficile de mon travail. Je dessine ensuite mes croquis sur ordinateur, où je peux facilement faire des modifications et des essais de couleurs.
Dans quelle mesure es-tu libre d’exprimer ta créativité? As-tu des consignes concrètes à respecter pour la réalisation graphique?
Martina: j’ai beaucoup de liberté dans mon travail pour le Chinderzytig. Les sujets et les souhaits sont définis, mais je suis libre de les illustrer à ma façon. J’apprécie tout particulièrement de pouvoir laisser s’exprimer l’enfant qui est en moi: je peux utiliser autant de couleurs que je veux, faire des dessins très amusants et simplement penser comme un enfant. Pour le reste de mon activité, je travaille généralement en noir et blanc, et essentiellement avec des lignes droites. J’aime observer les réactions de mes trois filleuls quand ils découvrent le Chinderzytig terminé. Si leurs visages sont rayonnants, c’est que j’ai réussi ma mission.
Quelles sont les difficultés que tu rencontres dans la réalisation d’un Chinderzytig?
Martina:Pour le premier numéro auquel j’ai participé, j’ai surtout fait la mise en page. Je n’avais dessiné que quelques illustrations, la plupart étaient alors réalisées par Rahel Winiger. Maintenant, je fais tout: les illustrations et toute la mise en page. Pour le meilleur et pour le pire, car je peux tout harmoniser. Mais il me manque parfois une certaine distance par rapport à mon travail. C’est comme de porter des œillères. Je ne vois en effet que mon point de vue et tout est donc logique pour moi, bien que la réalité puisse être différente. Pour avoir la distance nécessaire, je soumets mon travail à une collègue, qui me donne son avis critique. Ce soutien mutuel est précieux, car il donne de bons résultats.
J’ai beaucoup de plaisir à travailler pour le Chinderzytig et je me réjouis toujours beaucoup de découvrir les exemplaires imprimés au funiculaire du Gurten ou au Tapis Rouge.
Employé Marketing et communication
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